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25 mars 2020

CHAR A VOILE

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Char à voile

Le char à voile est un sport de vitesse qui se pratique en général sur de grandes plages de sable. On le pratique par exemple en France sur les plages de la Côte d'Opale, de la côte picarde, en Normandie, en Vendée, en Bretagne ou en Loire Atlantique.

La force de traction du véhicule est le vent, capté par une voile.

La première utilisation connue du char à voile est attestée en Égypte antique, où il est apparemment construit pour les loisirs. Les Chinois ont des chariots poussés par le vent depuis le VIe siècle sous la dynastie Liang, puis ont monté des mâts et des voiles sur de grandes brouettes.

l'ingénieur Simon Stevin, réinvente le concept en Hollande à la fin du 16 ème siècle en construisant un navire sur roue qui transporta Vingt-huit personnes sur 75km à une vitesse moyenne de 37 km/h entre Scheveningen et Petten sur les plages de la mer du Nord. Par la suite cette invention sera utilisé à des fin utilitaire de transport de matériaux et pour se déplacer rapidement. La pratique ludique remonte à 1898. On la doit aux frères André et François DUMONT, en Belgique, qui fabrique les premiers char a voile destiné spécifiquement a une utilisation ludique et sportive. Dès 1905 le char a voile sort des frontières de la Belgique et s'invite sur les plage du nord de la France, Hardelot-Plage, Le Touquet, Berck. Sa première compétition officielle s'est déroulée en Belgique en 1909 à La Panne.

Louis Blériot qui possède une villa a Hardelot, s’intéresse a cet engin et construit son propre modèle, il atteint par grand vent les 100 km/h.Devant l'engouement suscité par son engin, il le fait fabriquer en série dans ses usines et le nomme Aéroplage. L'engin devient alors accessible à beaucoup plus de monde et se popularise et les concours d'aéroplage attirent les foules. Les premiers clubs apparaissent sur les plages du Nord de la France dans les année 1950. La Fédération française de char à voile apparait en 1964. Elle reconnaît en 1979 une discipline proche, le speed sail. Chaque année une rencontre internationale se déroule dans chacune des régions près de la mer ou autres emplacements convenables pour faire du mini-char à voile.

Le char à voile se compose de deux éléments :

  • le châssis, composé d'une coque où l'on s'installe (assis ou allongé), d'un palonnier pour faire pivoter la roue avant avec les pieds, de deux roues arrières avec essieux, d'une roue avant.

  • le gréement, composé d'un mât qui se pose sur l'avant du châssis, une voile composée de lattes en résine et fibre de verre pour maintenir la voile horizontalement, d'une écoute (un cordage épais qui permet d'orienter la voile) et d'une bôme en métal pour faire la liaison entre l'écoute et la voile.

Le vent ne fait pas que pousser la voile. Le vent passe des deux côtés de la voile, pour pousser d'un côté (intrados) et aspirer de l'autre (extrados). L'aspiration est deux fois plus importante que la pression. Ceci met en évidence l'importance de l'orientation de la voile par rapport au vent.

Un angle trop important entre la voile et le vent engendre un décrochage des filets d'air. La succion sur l'extrados est alors quasi inexistante, la poussée vélique est beaucoup plus faible, le char roule lentement ou s'arrête.

L'angle idéal permet aux filets d'air de coller à la voile des deux côtés (couche limite accrochée à la voile), générant ainsi une force de pression plus une force de succion.

Repères : deux repères visuels sont utilisables :

  • Une girouette qui vous permettra d'estimer l'angle qu'elle forme avec la voile.

  • Des pennons, placés de chaque côté de la voile sur une surface transparente, ils matérialisent les filets d'air.

    • Pennon vertical = couche limite décrochée (pas ou peu de poussée vélique)

    • Pennon horizontal = écoulement accroché (bon réglage, poussée vélique maximale)

Pour maintenir une propulsion maximale, il faut que la poussée vélique soit la plus forte possible, l'écoulement doit être accroché à la voile (pennons horizontaux) aussi bien sur l'extrados que sur l'intrados. Le réglage de voile est donc primordial (voir notamment la page Effort sur une voile et Théorie simple du déplacement d'un mobile à voile contre le vent pour des approches théoriques tant de la poussée vélique maximale que de la composante propulsive maximale).

 

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