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23 septembre 2014

ILE DE MALTE

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Malte

Malte, en forme longue la République de Malte, en maltais Malta ou Repubblika ta' Malta, en anglais Malta ou Republic of Malta, est un État insulaire qui a acquis son indépendance pour la première fois de son histoire le 21 septembre 1964. Membre de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004[3], Malte a intégré la zone euro le 1er janvier 2008[4].

C'est le plus petit État de l'Union européenne et c'est aussi, mis à part les cités-États, le pays le plus dense du monde. La République de Malte est un archipel qui se compose de huit îles, dont quatre sont habitées, situé entre la mer Méditerranée orientale et occidentale à 93 kilomètres de la Sicile. Sa localisation stratégique lui a valu les convoitises et l'occupation de nombreuses puissances au cours des âges

Le territoire maltais est un archipel qui se compose de huit îles, dont quatre sont habitées : Malte (Malta en maltais), Gozo (Għawdex), Comino (Kemmuna) et Manoel ; quatre autres sont inhabitées : Cominotto (Kemmunett), Filfla et les deux îles de Saint-Paul (Gżzejjer ta’ San Pawl).

L’archipel maltais est situé entre mer Méditerranée orientale et occidentale à 93 kilomètres de la Sicile et à 288 kilomètres à l’est de la Tunisie[5], à environ 340 kilomètres au nord de la Libye et 570 km à l’ouest de la Grèce (ou plus précisément de Céphalonie). Sa localisation stratégique au centre de la mer Méditerranée, à la frontière entre la Méditerranée occidentale et la Méditerranée orientale et entre l’Afrique du Nord (cap Bon) et le sud de l’Europe lui a valu les convoitises de nombreuses civilisations au cours des âges. Le percement du canal de Suez va mettre Malte sur la ligne des steamers (« bateaux à vapeur ») pour les colonies du Commonwealth. Après avoir été un centre de maintenance naval avec de vastes chantiers, c'est aujourd'hui, le relais méditerranéen pour le trafic international des conteneurs.

L’île principale de Malte mesure 27 km dans sa plus grande longueur et 14,5 km dans sa plus grande largeur. Son point culminant est le Ta'Dmejrek (253 m).

L’archipel maltais, situé sur la plaque africaine est né de la rencontre tectonique de cette plaque avec la plaque eurasienne provoquant la surrection au début du Pliocène des dépôts sédimentaires marins du Miocène[

Probablement vers 455, l'île de Malte subit l'occupation des Vandales et vers la fin du Ve siècle, celle des Ostrogoths[13]. Elle passe ensuite sous le contrôle de l'Empire romain d'Orient également dénommé Empire byzantin. La présence byzantine demeure dans l'archipel jusqu'à la conquête de Malte par les Arabes.

En 870 les Aghlabides s'emparent de l'archipel lors de la conquête de la Sicile. Il est envisagé, dans les dernières études historiques, que l'archipel a été complètement vidé de sa population envoyée en esclavage. L'île de Malte aurait ensuite été repeuplée avec des colons arabo-berbères musulmans et des esclaves chrétiens pour mieux défendre l'archipel.

En 1090, les Normands, maîtres de la Sicile, menés par le comte Roger de Hauteville, s’emparent de Malte. En 1127, l’île passe sous domination sicilienne. Finalement, entre 1240 et 1250, Frédéric II du Saint-Empire expulse les musulmans, même si beaucoup se convertissent pour rester dans les îles. Pendant cette période, les Maltais se rechristianisent mais conservent leur langue l'arabe maltais proche de l’arabe ifriqiyen, tout en empruntant massivement une partie de leur vocabulaire au sicilien et à l’italien. L'archipel accueille des familles juives chassées d'Espagne en 1492.

Lorsque Charles Quint se rend une première fois en Italie en 1529 pour se faire couronner empereur par le pape Clément VII, ce dernier intercéda en faveur de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem[14], un ordre hospitalier et militaire consacré en son temps à la défense du Royaume latin de Jérusalem, pour que celui-ci retrouve une souveraineté après avoir été chassé de Rhodes par les Ottomans. C’est à Bologne, le 24 mars 1530, que Charles Quint signe le diplôme concédant à l’Ordre « en fief perpétuel, noble et franc, les villes, châteaux et îles de Tripoli, Malte et Gozo avec tous leurs territoires et juridictions » ensemble hérité des possessions de Naples et de Sicile[15],[16].

Délaissant Mdina, ancienne capitale de l’île, l’Ordre installe son couvent dans le port de Birgu où le grand maître Philippe de Villiers de L'Isle-Adam fit édifier plusieurs fortifications en vue de mettre l’île en état de défense contre une éventuelle attaque des Ottomans.

Article détaillé : Grand Siège de Malte.

Le Grand Siège intervient le 19 mai 1565 quand Mustapha Pacha et l’amiral Uluç Ali Paşa font débarquer à Marsaxlokk un premier contingent de 40 000 soldats. Le grand maître Jean Parisot de La Valette ne peut opposer qu’environ 9 000 hommes dont 592 chevaliers. Le grand siège de Malte se termine le 13 septembre, après l’arrivée des renforts siciliens du vice-roi Don Garcia de Tolède, par la défaite des Ottomans qui perdent plus de 12 000 hommes, dont le corsaire Dragut. Les pertes maltaises s’élèvent à environ 9 000 personnes dont des femmes, des enfants et des vieillards qui n'avaient pu être évacués en Sicile, et 313 chevaliers[17],[18]. La victoire est célébrée avec éclat et reste une des plus grandes victoires de la chrétienté sur l'empire ottoman[19].

En 1675 puis de nouveau en 1676, une épidémie de peste frappe l'île faisant 11 300 victimes sur une population estimée à 60 000 habitants.

La domination de l'Ordre prend fin en 1798 avec la prise de l’île par Napoléon Bonaparte lors de sa campagne d’Égypte dont Malte constitue une base[20]. En 1800, les Maltais appellent les Britanniques à l’aide sous prétexte du pillage des biens de l’Église par les troupes napoléoniennes, plusieurs lois impopulaires promulguées par Bonaparte et l'attitude peu respectueuse des Français renforçant l'état d'esprit anti-Français. En 1802, le traité d'Amiens décide le rétablissement de la souveraineté de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sur l'île mais rencontre l'opposition du Congrès national. Les Britanniques refusent alors de rendre l’archipel aux Hospitaliers et l’annexent officiellement à l’Empire britannique en 1816 après la signature du traité de Paris de 1814. Toutefois les Britanniques ne sont pas mieux acceptés que les Français : ils imposent unilatéralement leur langue, en interdisant la langue italienne. Ils s'emparent du pouvoir politique et économique. Cette situation d’exploitation coloniale provoque en retour la montée de revendications nationalistes et les Britanniques doivent concéder une nouvelle constitution augmentant le nombre d’élus maltais au Conseil législatif puis reconnaître la langue maltaise (1934), mais pas l'italien comme les nationalistes le demandaient[21].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Siège de Malte (Seconde Guerre mondiale).

Durant la Seconde Guerre mondiale, Malte joue un rôle important en raison de sa position stratégique qui gêne considérablement le ravitaillement des armées de l’Axe en Afrique du Nord dans leur tentative de s’emparer du canal de Suez. Cela lui vaut la George cross pour sa résistance héroïque face au blocus et aux bombardements incessants (16 000 tonnes de bombes faisant 2 000 victimes), croix qui figure aujourd’hui sur le drapeau national. Pendant la guerre, un certain nombre de jeunes maltais, généralement des étudiants en Italie avant la déclaration de la guerre, qui se considéraient proches de l'Italie, se battent dans l'armée italienne pour rattacher leurs îles au Royaume ; l'un d'entre eux, Carmelo Borg Pisani, pro italien, nationaliste maltais et fasciste, après avoir participé à la campagne de Grèce avec l'armée italienne, est envoyé à Malte pour espionner l'archipel. Capturé, condamné par le Conseil de guerre, il est exécuté par les Britanniques, pour conspiration le 28 novembre 1942[22].

Indépendance (depuis 1964)[modifier | modifier le code]

L’indépendance du pays est reconnue le 21 septembre 1964, mais Malte conserve la reine Élisabeth II à sa tête comme de nombreux pays du Commonwealth. Ce n’est que 10 ans plus tard, le 13 décembre 1974, sous l’impulsion du Premier ministre Dom Mintoff, que Malte proclame la république et élit un président à sa tête. En 1984 se déroulent d'importantes manifestations contre des mesures de restriction de l'enseignement religieux et des biens du clergé. Cette même année, le pays signe des accords avec la Libye et l'URSS.

L’adhésion de Malte à l’Union européenne devient effective le 1er mai 2004, 11 ans après le début des premières négociations. Malte fait partie de la zone euro depuis le 1er janvier 2008.

Le président de la République est élu par la Chambre des députés (Kamra tar-Deputati) et nomme comme Premier ministre le chef du parti vainqueur des élections. Le président nomme également, sur recommandation du Premier ministre, les différents ministres du gouvernement choisis parmi les députés élus.

La Chambre des députés est composée d'au moins 65 députés élus selon un système proportionnel. Les élections législatives ont lieu tous les 5 ans. Les dernières ont eu lieu en 2013.

Les deux partis de l'archipel sont le Parti travailliste (LP) et le Parti nationaliste (PN). Le Premier ministre est, depuis le 11 mars 2013, le travailliste Joseph Muscat.

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