Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE MONDE DE POSEIDON
GIF

edaa7a18

BOOSTER

Trafic Booster

Playlists
LE MONDE DE POSEIDON
Visiteurs
Depuis la création 51 257
Pages
29 novembre 2012

BUCARDE OU COQUE EPINEUSE

BUCARDE EPINEUSE

BURCARDE  OU COQUE EPINEUSE

Bucarde est un nom dont on désigne communément les mollusques de la famille des Cardiidae à laquelle appartiennent les coques. Il s'agit d'une appellation d'origine savante apparue dans le vocabulaire scientifique francophone au XVIIIe siècle. De nos jours, son utilisation semble nettement plus limitée qu'aux XIXe siècle et au début du XXe siècle

Bucarde » est une adaptation en français du mot latin bucardia qui lui-même dérive des racines grecques bous (βοῦς), bœuf et cardia (καρδία), cœur[]. C'est à Philippo Bonanni, malacologiste italien du XVIIe siècle que l'on doit la première utilisation du terme Bucardia pour désigner un mollusque dont la coquille a l'aspect d'un cœur de bœuf : il s'agit en fait d'une espèce aujourd'hui nommée Glossus humanus[ ]et qui n'appartient pas à la famille des cardiidés.

Au début du XVIIIe siècle (1722), on retrouve ce terme ainsi que celui de Bucardites dans l'ouvrage sur les mollusques du naturaliste suisse Karl Niklaus Lang. Cet auteur désigne collectivement les coquilles ayant l'aspect d'un cœur, c'est-à-dire essentiellement les bivalves de la famille des cardiidés, sous le nom de conchae cordiformes (coquilles en forme de cœur)[ ]C'est à Antoine Dezallier d'Argenville que l'on attribue l'importation du terme en France, dans un premier temps sous la forme latine Bucardium (1742) puis francisé en « boucarde » (1757) Dans son premier ouvrage, il donne l'appellation française de « cœurs » aux représentants de sa quatrième famille de bivalves, correspondant au genre Bucardium[ ]Il sera suivi en cela par la plupart des conchyliologistes et des oryctographes français de l'époque, ces derniers utilisant également les termes « bucardite » ou « boucardite » pour les espèces fossiles

Toutes ces appellations correspondent alors à un grand nombre de coquillages qui se ressemblent superficiellement, mais peuvent en fait appartenir à des familles différentes, et parfois très différentes : Cardiidae, Chamidae, Arcidae, Glossidae, Veneridae... En 1758, Carl von Linné définit le genre Cardium Sur cette base, qui fait rapidement preuve de sa robustesse, Jean-Guillaume Bruguière pourra redéfinir le terme « bucarde » pour le faire correspondre avec le genre Cardium de Linné En 1819, Jean-Baptiste de Lamarck, inventeur de la famille des Cardiidae[8]entérine cette décision de Bruguière[]

Les naturalistes de l'époque attachent beaucoup d'importance aux noms usuels des êtres vivants : dans les ouvrages et publications scientifiques, le nom français précède systématiquement le nom latin et est souvent imprimé en petites capitales ; par ailleurs, les auteurs pratiquent à son égard une nomenclature binominale stricte, parallèle à celle du nom latin. Ainsi peut-on lire en 1843 sous la plume du grand zoologiste français Alcide d'Orbigny : « Cardium. Nom latin du genre Bucarde »[]et non l'inverse comme on l'attendrait aujourd'hui de la part d'un spécialiste. Pour les malacologistes du XIXe siècle, le terme bucarde est donc pris comme un équivalent strict du genre Cardium, les limites de celui-ci évoluant évidemment avec les progrès des connaissances sur ces animaux.

Alors que Dezallier d'Argenville (1757) utilise « boucarde » au féminin[ ]Bruguière (1792)[6] puis Lamarck (1819)[]emploient « bucarde » au masculin. Par la suite, et jusqu'à nos jours, le féminin sera à nouveau de rigueur. On trouve aussi parfois l'orthographe « buccarde », notamment sous la plume de Jules Verne

BURCARDE

Publicité
Publicité
Commentaires
N
c qui l'auteur
Répondre
N
c qui l'auteur
Répondre
J
original ce coquillage poseidon !
Répondre
HORLOGE
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Publicité