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18 mai 2016

LE HOLLANDAIS VOLANT

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Hollandais volant

Le Hollandais volant, parfois appelé dans le passé « Voltigeur hollandais », est le plus célèbre des vaisseaux fantômes. Il est également connu sous le nom allemand de Fliegender Holländer, ce dernier étant le titre original d'un opéra de Richard Wagner.

Cette légende connaît une nouvelle jeunesse en étant reprise dans la célèbre saga cinématographique Pirates des Caraïbes

Origines 

Les marins de toutes les nations croient à l'existence d'un bâtiment hollandais dont l'équipage est condamné par la justice divine, pour crime de pirateries et de cruautés abominables, à errer sur les mers jusqu'à la fin des siècles. On considère sa rencontre comme un funeste présage[1]. »

Flying Dutchman Phantom par George Grie (2006).

Il est souvent très difficile de remonter aux faits qui sont à l'origine d'une légende. Dans le cas du Hollandais volant, il pourrait s'agir des exploits d'un capitaine hollandais au cours du XVIIe siècle nommé Bernard (ou Barend) Fokke. Employé par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, il était connu pour effectuer, avec une rapidité surprenante pour l'époque, les trajets entre l'Europe et l'Asie : seulement trois mois et quatre jours en 1678, pour rejoindre l'île de Java en partant des Provinces-Unies. La rumeur attribua ces performances inhabituelles (il « volait » sur l'eau) à l'assistance du diable qui aurait logé à son bord sous la forme d'un caniche noir géant. En outre Fokke était, paraît-il, extrêmement laid, ce qui ajoutait à la crédibilité d'un pacte diabolique[2].

Lors d'une expédition, il disparut avec son bâtiment sans laisser de traces et, quand la légende du fameux Hollandais volant se développa, on lui en attribua le commandement[3]. Selon d'autres sources, le capitaine s'appellerait Van der Decken, avec une orthographe et un prénom variant suivant les versions. En fait, nul ne semble savoir exactement où et quand la légende naquit, mais ses racines sont sûrement fort anciennes.

Il semble que la première allusion à la légende soit publiée en 1790 dans un récit de voyages en mer par l'écossais John MacDonald : Travels in various part of Europe, Asia and Africa during a serie of thirty years and upward [4]. « La tempête était si forte que les marins dirent avoir vu le Hollandais Volant. L'histoire la plus répandue raconte qu'un Hollandais arrivant au cap un jour de tempête voulu entrer au port mais ne trouva aucun pilote pour l'accompagner, ce qui mena le bateau à sa perte. Depuis ce temps, la vision du navire apparaît en cas de mauvais temps. »

Un autre récit est fait par l'anglais George Barrington : A Voyage to Botany Bay[5],[6] publié en 1795. Il y est fait état d'une croyance superstitieuse propagée par les marins à la suite du naufrage d'un vaisseau de guerre hollandais durant une tempête, vaisseau qui serait par la suite brièvement apparu sous une forme fantomatique à son ancien bâtiment d'accompagnement.

Mais il faut attendre 1821 pour voir publier une version écrite détaillée de la légende dans un journal britannique. Ce qui parait en être la première version française a été publiée par Auguste Jal en 1832[7]. Elle peut être résumée de la façon suivante :

Un navire hollandais est pris dans une violente tempête alors qu'il tente de franchir le cap de Bonne-Espérance. L'équipage supplie le capitaine de chercher un abri mais il refuse et s'enferme dans sa cabine pour fumer et boire. La tempête s'aggravant encore, le capitaine défie le ciel de couler le navire. Une forme lumineuse se matérialise à bord du bâtiment devant l'équipage terrorisé. Le capitaine injurie alors l'apparition, braque sur elle un pistolet et tire, mais l'arme lui explose dans la main. Une voix s'élève alors pour lui déclarer : « Puisqu'il te plaît tant de tourmenter les marins, tu les tourmenteras, car tu seras le mauvais esprit de la mer. Ton navire apportera l'infortune à ceux qui le verront. ». Cette légende inspira, en 1834, une nouvelle au poète allemand Heinrich Heine : les Mémoires de Monsieur de Schnabelewopski qui, mêlée à d'autres éléments de la légende, servit de thème au livret de l'opéra de Richard Wagner créé en 1843[3].

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